La petite pièce en haut de l’escalier

Le mari part en voyage, laisse sa femme dans l’immense maison, mais lui fait promettre de ne jamais entrer dans la petite pièce en haut de l’escalier au bout du couloir dérobé.
Grâce est dès lors irrésistiblement poussée vers la pièce interdite. Pulsion perturbée, réalité ou fantasme, par les voix d’Henri son mari, de Jocelyne sa mère, d’Anne sa soeur sous le regard énigmatique de Jenny la bonne.

Construite sur le modèle de Barbe Bleue,  La petite pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette retrouve tous les codes du conte de fées, un lieu inquiétant, des personnages décalés et irréels, une héroïne soumise à la tentation qui met en jeu son existence et sa santé mentale pour traverser la pièce comme une initiation

« La curiosité, malgré tous ses attraits,
Couste souvent bien des regrets ;
On en voit, tous les jours, mille exemples paroistre.
C’est, n’en déplaise au sexe, un plaisir bien léger.
Dés qu’on le prend, il cesse d’entre.
Et toûjours il couste trop cher. »