L’Amérique n’existe pas

Un petit bonhomme. Chez lui. Seul. Entouré de cartons. Chez Henri Michaux, il s’appellerait Plume ; chez Jean Tardieu : Monsieur ; chez Jacques Prévert : Quelqu’un.

Avec une langue et un univers qui ne sont pas sans rappeler ceux de Boris Vian, notre bonhomme, tel Sisyphe, chaque jour à sa tâche, reprend son récit et nous emporte, fabricant de mondes.

Dans le rôle du récitant, attachant, presque lunaire, Guillaume Van’t Hoff devient, avec le regard toujours juste de Dominique Lurcel (Le Contraire de l’amour, Nathan le Sage, Conversations avec Primo Levi), complice du spectateur. Une réussite.

Le texte de L’Amérique n’existe pas fait partie d’un recueil d’Histoires enfantines publié aux Éditions Gallimard.